Dominick DUNNE (952)

 

Dominick Dunne

Dominick Dunne est né à Hartford, dans le Connecticut, deuxième enfant d’une famille nombreuse, de tradition catholique irlandaise. Dunne faisait ses études à Canterbury School à New Milford, quand il fut mobilisé pendant la seconde guerre mondiale. Il fut décoré pour avoir sauvé la vie d’un soldat blessé dans un combat. Après la guerre, il fréquenta le Collège Williams in Williamstown, Massachusetts, où il obtint, en 1949, un diplôme de lettres. Son diplôme en main il partit pour New York. Au lieu de poursuivre ses premières ambitions et de devenir acteur, Dunne décida d’entrer dans le monde relativement nouveau, à l’époque, de la télévision, et travailla pour NBC: En 1954, il se maria dans l’Arizona. En 1957, les Dunne et leurs deux fils partirent pour Hollywood, où Dunne commença une carrière au cinéma et à la télévision qui dura vingt-cinq ans. Leur troisième enfant, Dominique, naquit en Californie. A la fin des années 70, Dunne décida de s’engager dans une nouvelle carrière. II quitta Hollywood et vécut pendant six mois dans une cabane dans les montagnes de l’Oregon et commença à travailler sur son premier roman. Il partit pour New York en 1980 pour le terminer. The Two Mrs Grenvilles (Pour l’honneur des Grenville) sera publié en 1985. Il devint un best-seller international et plus tard une série télévisée très regardée sur NBC. En 1982, sa fille Dominique, qui venait de terminer son premier film en tant qu’actrice, fut assassinée par son ex-mari, à Los Angeles. Cette tragédie changea à jamais la vie de toute la famille. Sur la proposition de Tina Brown, qui venait d’entrer à la rédaction de Vanity Fair, Dunne tint un journal pendant le procès du meurtrier de sa fille. Ce journal fut adapté sous la forme d’un article intitulé « Justice p, qui parut ® avril 1983 dans Vanity Fair et qui est devenu le premier chapitre de Fatal Charms, un recueil d’articles de Dunne paru dans Vanity Fair.
De par sa vie et son travail, Dominick Dunne a côtoyé la jet set de Manhattan à Los Angeles. Une femme encombrante, au-delà du suspense haletant, nous en brosse les moeurs avec un grand talent.

 

   

 

7607                                             Une femme encombrante

Pauline et jules Mendelson vivent dans la société la plus huppée de Los Angeles. Leurs réceptions sont célèbres, leurs oeuvres d’art enviées. Ils sont de ceux que la richesse, les relations, le pouvoir politique et financier protègent.
Alors, invulnérables ? Ils l’ont cru. En dépit des journalistes trop curieux et des petits malfrats à la solde des gros. En dépit de quelques. sales affaires, tout près d’eux…
Les moeurs et la corruption d’un milieu que l’auteur connaît bien – il fut durant vingt-cinq ans producteur de cinéma et de télévision à Hollywood – et où sa fille, actrice, fut assassinée en 1982.

7676                                              Une saison au purgatoire

Parce qu’il était pauvre et fasciné par la riche famille Bradley – des parvenus d’origine irlandaise -, Harrison Burns est entré au service de Constant, le fils préféré, son camarade de collège, que ses parents destinent à une haute carrière politique.
Harrison découvre trop tard que les Bradley, pour assouvir l’ambition du clan, sont prêts à ne reculer devant aucun moyen. Même s’il s’agit de dissimuler à tout prix un meurtre particulièrement atroce… Et Harrison accepte de se taire. Jusqu’au jour où il ne pourra plus reculer devant ce choix : crier la vérité ou vendre définitivement son âme.
En même temps qu’un suspense impeccablement maîtrisé, Dominick Dunne nous offre, avec ce roman de l’amitié brisée, des illusions perdues, une peinture lucide et forte de la haute société américaine, de ses sourires, de ses hypocrisies, de ses férocités.

Cet article a été publié dans Auteurs américain. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire