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KAFKA Franz

 
 
BILLET EN COURS DE CONSTRUCTION,
MERCI POUR VOTRE COMPREHENSION
 
 
 
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FRANZ KAFKA
 

(03/07/1883 – 03/06/1924)

  

Franz Kafka est né le 3 juillet 1883. à Prague, il est mort le 3 juin 1924, au sanatorium de Kierling. près de Vienne.
Ses oeuvres principales sont posthumes et inachevées. Fr. Kafka ne voulait rien publier qui ne lui convînt parfaitement. Il a brûlé lui-même un grand nombre de ses brouillons ou projets. Outre ce qu’on a pu sauver, son ami Max Brod a retenu des titres d’ouvrages et des scènes que son ami lui avait lues.
De son vivant, Fr. Kafka n’avait laissé paraître que quelques nouvelles parmi lesquelles : Le Verdict (Das Urteil), La Métamorphose (Die Verwandlung), La Colonie pénitentiaire (In der Strafkolonie), Un Médecin de Campagne (Ein Landarzt), Un Champion de jeûne (Ein Hungerkünstler) et Le Chauffeur (Der Heizer), premier chapitre de son roman Amerika.
Les autres nouvelles et ses trois romans : Le Procès (Der Prozess), Le Chdteau (Das Schloss), et L’Amérique (Amerika) ont paru après sa mort, Le Procès pour la première fois en 1926 à l’édition « die Schmiede » (Berlin). Max Brod possède encore dans ses cartons une vingtaine de nouvelles, des aphorismes, des fragments, une pièce inachevée en un acte et des journaux intimes

 
 
 
 
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Gabriel CHEVALLIER (1006)

 

Gabriel Chevallier

1895 – 1969

Né à Lyon en 1895, Gabriel Chevallier fait tes études dans divers collèges de la région; il est notamment interne pendant cinq ans dans un établissement religieux dont le climat lui inspirera plus tard Sainte-Colline. Il entre aux Beaux-Arts de Lyon (section peinture) à seize ans. Mobilisé à dix-neuf ans, il est blessé l’année suivante (1915) Revenu au front en 1916, il termine la guerre dans l’infanterie. Rendu à la vie civile, il exerce de nombreux métiers, dont celui de représentant de commerce. Il commence à écrire vers 1925. On connaît le succès de ses œuvres, en particulier de Cloche-merle, devenu un classique de la littérature comique.

 

           

 

252                                               Clochemerle

Tout a commencé quand Barthélemy Piéchut, maire de la commune de Clochemerle-en-Beaujolais, dévoila à Ernest Tafardel, l’instituteur, son projet
« – Je veux faire construire un urinoir, Tafardel.
– Un urinoir ? s’écria l’instituteur, tout saisi…
Le maire se méprit sur le sens de l’exclamation
– Enfin, dit-il, une pissotière! »
Cette vespasienne, destinée, bien plus peut-être, à confondre Mme la baronne Alphonsine de Courtebiche, le curé Ponosse, le notaire Girodot et les suppôts de la réaction, qu’à procurer un grand soulagement à la gent virile de Clochemerle, sera édifiée tout près de l’église où Justine Putet, aride demoiselle, exerce une surveillance étroite…
Dès sa parution, Clochemerle, chronique rabelaisienne, a connu un énorme succès qui ne s’est jamais démenti. C’est maintenant un classique de la littérature comique.

2556                                             Clochemerle Babylone

A Clochemerle, le vin est la grande affaire, comme il se doit dans un bourg du Beaujolais où l’on est vigneron de père en fils. Le curé Ponosse l’avait bien compris, qui s’était efforcé de se modeler sur ses paroissiens et avait ainsi gagné leur estime. Son successeur en juge autrement, mais allez donc modeler les Clochemerlins sur un homme maigre, abstinent et buveur d’eau! Leur nouveau pasteur persévérant dans ses prêches furieux, ils le récusent sans plus de façons.
Ce n’est pas qu’ils tiennent de Satan le soufre nécessaire aux soins de leurs vignes; ils sont gens honnêtes et craignant Dieu, mais un Dieu bon vivant et connaisseur en crus, capable de comprendre les errements de la nature humaine sans en faire toute une histoire du feu d’enfer. Parce que la nature aime en avril errer dans les bosquets, comme le printemps y incite Lulu Bourriquet, ou sur les bords de la Saône à la manière du bedeau Coiffenave, faut-il crier à la dépravation de Babylone ?
Ce ne sont là que deux exemples dans la joyeuse chronique de Clochemerle, bourg vigneron emporté dans le tourbillon des années folles vers l’apothéose des congés payés et la gloire de Tistin la Quille, le chômeur officiel du pays.

1540                                            Les héritiers Euffe

Par un beau matin de mai, délaissant ses bureaux pour des occupations plus gaies, M. Constant Euffe, propriétaire de La Filoche, société d’alimentation à succursales multiples, passa rue Turenne à l’instant où un vase de grès tombait du quatrième étage. Ainsi périt à la fleur de sa vieillesse un riche bourgeois de Grenoble qui jadis n’était ni riche ni bourgeois — et commence l’aventure de ses héritiers, bien posés dans la société grenobloise, situation enviable qu’Edmond, fils aîné et chef de famille, entend renforcer, aiguillonné en cela par une épouse ambitieuse.
Mais l’héritage ne se compose pas que de millions Edmond doit compter avec l’hérédité d’un sang chaud, volontaire et obstiné qui pèse lourdement sur les Euffe, d’ailleurs pour leur plus grande gloire… ou satisfaction.
Telle est cette étude d’une évolution sociale où la pertinence de l’observation se masque; avec talent sous l’ironie légère pour donner un roman aussi divertissant que juste de ton.

801                                               Sainte-Colline

 

 

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Cecil SAINT-LAURENT (1005)

 

Cécil Saint-Laurent

05/01/1919 – 29/12/2000

Né à Paris en 1919, Jacques Laurent, tantôt polémiste, tantôt romancier, a connu de grands succès auprès du public et de la critique; en 1971, son roman Les Bêtises obtenait le prix Concourt. Sous le pseudonyme de Cécil Saint-Laurent il est aussi l’auteur de la célèbre série des Caroline chérie dont l’héroïne a été immortalisée au cinéma par Martine Carol. Comme Alexandre Dumas, Cécil Saint-Laurent trouve son inspiration dans l’Histoire et ses péripéties mais le plus souvent c’est autour d’une femme qu’il déploie les grands tourbillons historiques qui l’ont séduit quels que soient les lieux et ‘les époques où ils se sont produits. Car, si Cécil Saint-Laurent excelle dans la psychologie féminine, il est aussi un historien scrupuleux et un éternel voyageur.

 

   

 

 

 

3952                                              A bouche que veux-tu…

Peut-on soutenir, comme la comédienne Blanche Albine, que le passé importe peu et que les morts influent sur les vivants seulement dans les légendes? De la tablée réunie devant un dîner fin à l’Auberge du Mal-Ansé, l’ingénieur agronome Bernard Entragues est le premier à protester. Son existence n’a-t-elle pas changé à cause d’un capitaine de l’année de Napoléon tué par une héroïque Espagnole – à ce qu’en dit du moins sa descendante Juana, les documents historiques donnant de l’exploit une autre version.
Oui, le risque est grand de se fourvoyer, à croire les récits fabuleux dont se targuent les héritiers de ces héros français ou espagnols, soldats de la retraite de Russie ou partisans royalistes, J’aventure de Blanche avec le baron Méhée le prouve. Mais les documents ne sont pas toujours authentiques. La vaine quête d’Antoine Belèche pour le trésor du chevalier de Bruslard le démontre aussi. Au fond, il n’y a que la foi qui? sauve, le prétendu anneau porte-amour de Jeanne l’antiquaire l’illustre ironiquement ? ou l’escroquerie mal tournée de Cléo et de son restaurateur.
Ainsi devisent d bouche que veux-tu les convives de Manuel Mallarmé – et de cette ronde de récits où l’Amour se joue de la Vérité dans de malicieuses R comédies des erreurs s, le seul qui n’ait rien dit tin: la plus habile des conclusions

 

156                                                 Caroline Chérie Tome I

C’est le 14 juillet 1789, au cours d’une partie de campagne au bois de Vincennes, que le beau Gaston de Salanches commence l’éducation sentimentale de Caroline de Bièvre. Des rumeurs menaçantes parviennent jusqu’aux promeneurs.
Après ce début, la vie de femme de Caroline ne cessera plus de se dérouler sous le double signe des orages du coeur et de la politique. Ils la ballotteront de Paris à Quimper, à Lon
dres, à Quiberon, à Cayenne. Notre héroïne qui a pour destin d’être poursuivie, le sera tour à tour par la convoitise des séducteurs e par la persécution des sectaires. L’ardent tempérament de Caroline la pousse toujours d’ailleurs à sacrifier un peu de vertu pou’ conserver intacts son honneur et sa vie.
Elle est comme ça, Caroline, et c’est ce qui a fait d’elle la plus célèbre héroïne romannesque de notre temps.

158                                               Caroline Chérie Tome II

714                                          Caroline chérie Tome III

Fuyant l’échafaud, Caroline déguisée en garçon, s’embarque comme mousse à bord de la Pomone.Mais voilà que le capitaine, un homme affreux, aime trop les jeunes marins.Il faudra une tempête et un combat naval pour sauvr l’héroïne trop chérien, qui devient, à Londres, Lady Caroline, puis, en Bretagne, l’Amazone chouanne,

 

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David MOREL (1004)

 

David Morrell

1943 – …

David Morrell a été professeur de littérature américaine. En 1971, il a créé, dans son premier roman, First Blood, le personnage de Rambo, interprété au cinéma par Silvester Stallone et devenu un véritable symbole de l’Amérique moderne. Ancien membre de l’Association des opérations spéciales, il maîtrise parfaitement les ressorts d’une action tendue, efficace, et sait l’enrichir à sa manière très personnelle d’un subtil suspense psychologique. Ses romans – La Fraternité de la rose, Le Jeu des ombres, Les Conjurés de la pierre, Les Conjurés de la flamme -, traduits dans plus de vingt langues, sont des best-sellers dans le monde entier

           

 

 

7551                                              La fraternité de la rose

Saul et Chris, orphelins que l’infortune a unis comme frères de sang sont devenus, après leur passage dans une école qui forme les jeunes gens à l’art de tuer, à en faire de super-assassins, des agents de la C.I.A. de haute volée, des as parmi les as.
Mais leur chef, celui qui fut aussi leur père adoptif et leur maître, les condamne à mort. Pour sauver leur peau et se venger, commence alors pour Saul et Chris, une effrayante partie de cache-cache.

7435                                              Les cendres de la haine

Ecrivain pacifiste, Reuben Bourne publie un article dans le Time : il révèle que le trust « Chemelec Industries > n’est que le prête-nom d’une organisation terroriste d’extrême droite qui groupe 200 000 fanatiques recrutés dans la police, l’armée, l’administration, les sphères gouvernementales.
Un matin, à l’heure du petit déjeuner, Bourne découvre sa chatte agonisant sur sa soucoupe de lait. Il se précipite à la cuisine où sa femme donne le biberon à leur bébé. Trop tard, l’enfant meurt en quelques secondes. Le téléphone retentit. Une voix annonce: « Vous y passerez tous, ta femme Claire, ta fille Sarah, et toi. La « Chemelec Industries » n’oublie pas. » Quelques jours plus tard, le garage flambe. Puis Sarah est violentée dans les sous-sols de son école par un faux policier. Le lendemain soir, la maison est prise sous des tirs de mitraillette.
Mais que ce soit dans un chalet perdu en montagne ou dans un village abandonné de l’Arizona, les tueurs de l’Organisation réapparaissent. Et, avec eux, la mort. Il arrive, pourtant, que le cerf acculé s’arrête et affronte la meute. Pour Reuben Bourne, l’hallali n’avait pas encore sonné.

7611                                              Les conjurés de la flamme

Tout commence par des exécutions le commandant d’un pétrolier pollueur, le conducteur imprudent d’un convoi d’ammoniaque liquide, l’équipage d’un chalutier qui n’hésite pas à ramener dans ses filets des espèces protégées. Qui donc fait justice au nom de l’écologie ?
Tess, une journaliste, bouleversée par l’assassinat d’un jeune cinéaste, va être mise sur la piste de ceux qui, depuis sept siècles, poursuivent le combat des Cathares, eux-mêmes héritiers du culte de Mithra. Face à eux, l’Inquisition, officiellement dissoute au XIXe siècle, mais qui n’a pas non plus renoncé à son combat…
Après Les Conjurés de la pierre et La Fraternité de la rose, un nouveau thriller où les enjeux de l’écologie moderne recoupent des passions religieuses venues du fond des âges

17025                                             Testament

Parce qu’il a publiquement dénoncé les agissements d’une organisation paramilitaire fasciste, Reuben est désormais l’homme à abattre.
Et toute sa famille avec lui. Lorsqu’il comprend que même la police ne le protégera pas d’ennemis omniprésents, il ne lui reste qu’à s’enfui. Alors commence,) travers les solitudes de l’Amérique profonde, dans la neige, le froid, bientôt la faim, une impitoyable chasse à l’homme… L’auteur des Conjurés de la pierre et de la Cinquième Profession donne ici son thriller le plus dépouillé, le plus angoissant aussi.
Mais à travers un suspense sans répit, une action au rythme d’enfer, l’odyssée de Reuben et des siens nous conduit à regarder en face cette violence qui nous habite peut-être tous.

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Eric-Emmanuel SCHMITT (1003)

 

Eric-Emmanuel Schmitt

 

15396                                            Théâtre Tome I :

                                                                                    La Nuit de Valognes, le visiteur, le baillon, l’école du diable

«La philosophie prétend expliquer le monde, le théâtre le représenter. Mêlant les deux, j’essaie de réfléchir dramatiquement la condition humaine, d’y déposer l’intimité de mes interrogations, d’y exprimer mon désarroi comme mon espérance, avec l’humour et la légèreté qui tiennent aux paradoxes de notre destinée. Le succès rend humble : ce que je croyais être mon théâtre intime s’est révélé correspondre aux questions de beaucoup de mes contemporains et à leur profond désir de réenchanter la vie.»
Eric-Emmanuel Schmitt

 

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Kathleen WINSOR (1002)

 

Kathleen Winsor

1919 – …

Née en 1919 dans le Minnesota, elle fut élevée en Californie et épousa une star du football américain. Elle publia un roman historique, Ambre, qui devint un énorme best-seller. Traduit dans une trentaine de pays, le livre toucha plus de vingt millions de lecteurs à travers le monde et Hollywood en fit aussitôt un film tourné par Otto Preminger qui connut le même succès.

 

 

 

4                                                   

Ambre

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Virginia WOOLF (1001)

 

Virginia Woolf

25/01/1882 – 28/03/1941

Née à Londres en 1882, elle se suicide en 1941, dans le Sussex. Sa mère meurt lorsqu’elle a treize ans. Son père, Sir Leslie Stephen, journaliste, philosophe et écrivain, eut sur Virginia une influence décisive. C’est avec lui qu’elle lit Platon et Spinoza, Montaigne et Hume. Plus tard, les enfants de Sir Leslie prennent l’habitude de recevoir .leurs amis écrivains et critiques dans leur maison de Bloomabury. Ce petit groupe prônera toujours la vérité, la libre parole et l’amour de l’art. Virginia épouse l’un d’eux, Léonard Woolf, et fonde avec lui une maison d’éditions. Directrice de cette maison et critique littéraire, elle écrit elle-même en vingt-six ans neuf romans, cinq essais et laisse une importante oeuvre posthume dont Le journal d’un écrivain Féministe déclarée, elle donne des conférences en faveur de l’émancipation des femmes, ses personnages de roman témoignent avec humour cet état d’esprit, rare sous le règne de la reine Victoria!
Désireuse avant tout d’éclaircir le mystère individuel de 1 âme, Virginia Woolf bouleverse la conception traditionnelle du roman avec une intrigue et des personnages bien définis et préfère décrire des expériences psychologiques privilégiées; elle veut ainsi révéler les multiples moi d’un être. Dans Mrs. Dalloway, La Promenade su phare, elle réussit à cerner le flux de la vie intérieure modifiant sans cesse la réalité extérieure. D’où son style original fait d’impressions fugitives, d’envolées lyriques et de poésie. Ses autres oeuvres Orlando, La Chambre de Jacob, Les Vagues et Entre les actes, inachevé, traduisent toutes ce souci partagé avec Marcel Proust d’une forme d’art qui recrée le monde discontinu de la vie.

 

   

 

176                                              Mrs Dalloway

« Avec Mrs Dalloway, paru en 1925, Virginia Woolf livre un roman infiniment pluriel, dans lequel elle poursuit son exploration des voies de la conscience, inaugurée avec La chambre de Jacob, paru en 1922, et s’immisce au cœur des mécanismes de la mémoire et de la sensation, mais dans lequel aussi elle dévisage frontalement l’Angleterre de l’entre-deux-guerres, dénonce les mensonges délétères de l’idéologie édouardienne, le conservatisme des classes dominantes, l’indifférence obtuse à la souffrance économique ou psychique. La plus paradoxale des gageures de ce livre-monde est sans nul doute de se déployer à autant d’échelles apparemment contradictoires pour parvenir à faire tenir ensemble l’intime et l’Histoire, les impressions les plus fugaces […] et une intuition vertigineuse des forces les plus opaques de la tragédie. »
Catherine Bernard.

3012                                             Mrs Dalloway

« Avec Mrs Dalloway, paru en 1925, Virginia Woolf livre un roman infiniment pluriel, dans lequel elle poursuit son exploration des voies de la conscience, inaugurée avec La chambre de Jacob, paru en 1922, et s’immisce au cœur des mécanismes de la mémoire et de la sensation, mais dans lequel aussi elle dévisage frontalement l’Angleterre de l’entre-deux-guerres, dénonce les mensonges délétères de l’idéologie édouardienne, le conservatisme des classes dominantes, l’indifférence obtuse à la souffrance économique ou psychique. La plus paradoxale des gageures de ce livre-monde est sans nul doute de se déployer à autant d’échelles apparemment contradictoires pour parvenir à faire tenir ensemble l’intime et l’Histoire, les impressions les plus fugaces […] et une intuition vertigineuse des forces les plus opaques de la tragédie. »
Catherine Bernard.

 

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Danielle PAMPUZAC (1000)

 

Danielle Pampuzac

 

       

 

 

14127                                             La grande

En ce premier août 1914, sur les collines des Hauts, le clocher ne sonna pas les quatre coups de l’émietté. C’est le tocsin qui tinta. L’appel à la Mobilisation Générale. Le lendemain, à la veille des moissons, les hommes et les chevaux étaient partis. Assassinant l’été, la guerre des femmes commençait. Ce temps de l’hivernage allait durer quatre ans, durant lesquels, les hommes absents, la terre et le ventre de ces femmes, peu à peu, deviendraient stériles. »
Après la dure réalité quotidienne de cette « guerre des femmes », puis la démobilisation et le retour à des conditions d’existence meilleures, le temps des hommes et de l’espoir est revenu.
Mais La Grande n’est pas seulement un livre de terroir, d’amour fou et de guerre. Ancré dans l’histoire du Beaujolais, de Lyon et du Creusot, enraciné dans la passion de la terre, c’est aussi le récit du passage qui entraîna les habitants des campagnes vers le monde des villes, des usines et de leurs combats.
Et c’est, à travers Paulette, La Grande sans peur, la fille de Virago, le destin d’une femme exceptionnelle. Brisée par sa guerre, le travail, la mort de ceux qu’elle aime et la solitude, dans quelle force tellurique cette « bien plantée » va-t-elle trouver le courage de renaître à la vie ? De se ressourcer, de conserver sa terre, de la rendre à nouveau fertile, de défendre ce qu’elle croit juste, d’aimer encore et d’enfanter Rose, « la petite rose trémière » qui partira vivre en ville, à la veille du Front Populaire ?
Sorte de « mère courage », La Grande, elle, restera sur les collines des Hauts.

14434                                             Les larmes de caramel

Après le succès de La Grande, où elle évoquait le destin d’une paysanne à travers la guerre de 1914, Danielle Pampuzac nous entraîne à Lyon, au seuil des années vingt.
Le grand exode des campagnes est commencé. Comme
des milliers d’autres déracinés, Rose fait l’expérience de la vie ouvrière, dans les ateliers des soyeux. Marguerite est institutrice, mais devra, sous la pression d’un mari petit-bourgeois, renoncer à son métier. Camille, elle, brave les convenances : elle est «la garçonne », la femme émancipée.
Autour de ces trois femmes, de leurs amours, de leurs interrogations, de leurs destins, l’histoire bouge et menace : voici la grande crise de 1929, le Front populaire qui divise la ville. Et les menaces qui montent au-delà des frontières, en Alleruagne, en Italie, en Espagne…
D’une guerre à l’autre, c’est la vie qui va, fertile en surprises, en joies et en deuils, douce et brûlante comme les larmes du caramel…

15050                                             Rose des collines

Septembre 1939 : un quart de siècle après sa mère, Rose fait la douloureuse expérience de voir l’homme qu’elle aime, Louis le Canut, partir pour la guerre.
A son tour d’affronter la solitude, et une indépendance subie avant d’être revendiquée. Bientôt la guerre envahit le pays tout entier, se glisse dans chaque foyer. Rose et son amie Camille, paysannes devenues citadines, vont entrer dans les rangs de la Résistance. Cependant, sur les collines du Haut-Beaujolais, la Grande – ainsi appelle-t-on la mère de Rose – veille de loin sur elles et, à sa manière, mène le même combat…
Dans le prolongement de La Grande et des Larmes de caramel, Danielle Pampuzac a écrit un roman vibrant sur la terre, sur l’histoire. Un roman sur les femmes, aussi, leur mémoire, leur combat quotidien, qui se clôt sur la naissance de Louise, incarnation de l’espoir.

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Eugène DABIT (999)

 

Eugène Dabit

1898 – 1936

Romancier né à Paris en 1898. Fut d’abord peintre, mort prématurément en 1936, à Sébastopol, au cours d’un voyage en U.R.S.S. en compagnie d’André Gide.

 

 

14                                                L’hôtel du nord

Émile et Louise Lecouvreur font l’acquisition de L’Hôtel du Nord à Paris, sur le canal Saint-Martin. Parmi les locataires : Renée, qui est aussi la bonne de l’hôtel, et son amant l’ouvrier Pierre Trimault, qui s’enfuit lorsqu’il apprend qu’il va être père. Quelques habitués : le père Louis et Marius Pluche, ou encore Julot, l’éclusier du canal. Des gens de passage… Des scènes drôles ou douloureuses… Des histoires.
Eugène Dabit nous conte la vie et la mort du petit hôtel du quai de Jemmapes, encore debout aujourd’hui, et qui a inspiré à Marcel Carné l’inoubliable Hotêl du Nord, avec Arletty, Louis Jouvet, Bernard Blier… Atmosphère ! Atmosphère !

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