Yves COURRIERE (550)

 

Yves Courrière

1935 – …

Yves Courrière est né en 1935 à Paris. Ecrivain, journaliste, il a couvert » depuis 1957 tous les points chauds du inonde. Il obtient en 1966 le prix Albert Londres.
En 1967, il entreprend la rédaction de La Guerre d’Algérie, ouvrage couronné par l’Académie française, qui reçoit du public et de la critique un accueil enthousiaste (plus de 500000 exemplaires vendus).

                  

 

5178                                               L’homme qui court

Parle-nous de ton métier, surtout de l’Aventure de ton métier. Tu as fait des centaines de reportages, d’enquêtes. tu as rencontré des milliers de personnages. certains célèbres, d’autres inconnus. Alors, raconte…
Et l’autre enchaîna : « Dans notre profession, tu as été le plus jeune grand reporter. Comment as-tu débuté ? Tu avais à peine vingt ans… » Et je commençai à raconter, à répondre à leurs questions. Puis il n’y eut plus de questions. J’étais lancé. Des hommes que je croyais avoir oubliés surgissaient. Leurs traits. leur caractère se reconstituaient. Des événements. parfois comiques, souvent tragiques, reprenaient force. poids, vie. Et j’aime tant l’aventure !… Et elle m’a si bien payé de retour !…

3748                                              La guerre d’Algérie Tome I : Les fils de la Toussaint

1er novembre 1954. Flambée de terrorisme en Algérie. Un mouvement insurrectionnel concerté vient pour la première fois depuis le débarquement de 1830 de s’attaquer à la forteresse de la colonisation française ! La guerre d’Algérie vient de commencer, déclenchée par six hommes seuls, sans soutien, sans armes, sans argent, sans même l’appui du peuple. C’est le récit minutieux de cette préparation et de ce déclenchement que conduit Yves Courrière dans l’ambiance de l’Algérie de 1954. Les Fils de la Toussaint c’est simplement la vérité sur les débuts inconnus de l’événement qui allait marquer profondément dix années de l’histoire politique de la France : la révolution algérienne.

 

3749                                            La guerre d’Algérie Tome II : Le temps des léopards

Livre d’histoire, non pas reportage ou témoignage ; la parfaite objectivité de l’écrivain et le sérieux de l’information faisant de ce livre la première, la plus complète et la plus solide étude sur ces années tragiques de l’histoire moderne française.
Si le premier volume relatait le tout début de la guerre, sa préparation, son déclenchement, Le Temps des léopards couvre la période qui s’étend de 1955 au 30 septembre 1957. Le lecteur y trouve tous les faits saillants de ces années cruciales où la lutte s’intensifie, opposant « léopards » (paras) au F.L.N.
Dans un contexte hallucinant de complots, de mani-festations de rues soigneusement orchestrées, d’assas-sinats en série, de viols, de tortures, d’exactions de toutes sortes et de toutes parts, Yves Courrière retrace minutieusement ce que fut ce combat atroce, fratricide, ce que fut « le temps des léopards »…

3750                                              La guerre d’Algérie Tome III : L’heure des colonels

L’heure des colonels sonne à la grande horloge de l’Histoire de 1957 au début de l’année 1960. C’est de cette période cruciale de la guerre d’Algérie qu’Yves Courrière traite dans ce troisième volume. En historien, mais aussi en témoin pour certains des événements les plus importants, il fait revivre des personnages étonnants du « général » Bellounis au colonel Trinquier, du colonel Krim Belkacem aux colonels Gardes et Argoud. Il reconstitue entre autres les aventures extraordinaires que furent Melouza, La Bleuïte, « le 13 Mai » et ses colonels, il évoque les espoirs, les illusions, les déceptions, qui conduiront, dans un contexte de complots et d’assassinats – tant du côté F.L.N. que du côté français – au drame des Barricades.
A « l’heure des colonels » la peau d’un homme… ou d’une république, ne vaut pas cher.

 

3751                                            La guerre d’Algérie Tome IV : Les feux du désespoir

Voici le terme de l’épopée. La fin du drame algérien. Après Les Fils de la Toussaint, Le Temps des léopards et L’Heure des colonels, Les Feux du désespoir racontent, par le détail, les événements tragiques qui agitèrent les années 1960 à 1962. Yves Courrière, le premier historien de cette époque tragique, apporte, dans ce nouveau volume, mille révélations sur les secrets les plus mystérieux de la guerre d’Algérie : le putsch des généraux, les barbouzes, les négociations secrètes des Rousses, la lutte contre l’O.A.S., la montée de Boumediene, la guerre civile à Alger, l’arrestation de Salan. Il démontre l’implacable enchaînement qui mena des hommes comme de Gaulle, Challe ou Boumediene, Susini, Degueldre ou Krim Belkacem à prendre leurs responsabilités devant l’Histoire. Les Feux du désespoir c’est aussi, c’est surtout, la fin d’un grand amour, d’une passion orageuse entre la France et l’Algérie. Une passion qui a laissé tant de traces…

 

4704                                             Le roman des hauts de Saint Jean

Prenant comme point de départ les nombreux scandales immobiliers qui ont marqué cette décennie, Yves Courrière a imagine un roman, à la fois satire et aventure de notre temps, dont l’intrigue s’appuie sur les rapports étroits qui existent entre le pouvoir, la presse, l’argent, le financement occulte des grands partis politiques… et l’amour.
Trois hommes président aux destinées de la ville de Saint-Jean, prospère préfecture du département, du Rhône Maritime : Hervé Des Essarts-Galibert, député-maire, ancien ministre de la IVe République et futur ministre du nouveau régime, dont le dynamisme et la politique sociale ont permis la création, dans la ville, de l’ensemble immobilier le plus photographié de France, les Hauts de Saint-Jean ; maître Desvignes-Benettes, avocat d’affaires, aux agissements secrets, grand dispensateur, après la seconde guerre mondiale, des fonds du Patronat français (dont la puissance n’est connue que de quelques privilégiés) ; Félix Judicael, sous-secrétaire d’Etat au Logement, qui fit son entrée dans la politique à la faveur du « renouveau » de 1958. Comment ces trois hommes, qui se sont connus à Londres aux heures noires de 1940, ont-ils pris place parmi les membres les plus influents de la nouvelle classe dirigeante? Comment et pourquoi ont-ils fait la fortune d’Albert Vaugondran, ancien tâcheron devenu l’un des plus importants promoteurs du midi de la France? Quels
sont les liens qui les unissent à la séduisante Christine, journaliste en vogue de L’Univers, le plus récent des grands hebdomadaires parisiens ? C’est ce qu’Yves Courrière nous raconte dans ce roman des Hauts de Saint-Jean, œuvre toute d’actualité, où éclate une fois de plus le talent de l’auteur de la célèbre Guerre d’Algérie.


 

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Un commentaire pour Yves COURRIERE (550)

  1. ramdan dit :

    Yves Courrière c\’est un grand historien

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