Jean MERRIEN (853)

 

  Jean Merrien

1905 – 1972

Le nom de Jean Merrien évoque irrésistiblement la Bretagne (où il est né en 1905) et la mer, à laquelle la plus grande partie de son couvre est consacrée. A part ses premiers ouvrages, La Mort jeune (1938) et Abandons de postes (1939), Bord à bord (Prix populiste 1944) et Le Refus (1946), l’aventure maritime est le thème de ses romans tels L’Homme de la mer (Grand Prix de la mer 1948), Les Mémoires d’un yacht (1953) ou Valérie de la mer (1960). Si Jean Merrien est également le savant historien de la « course » (Tels étaient corsaires et flibustiers, 1957) et des marins (Christophe Colomb, 1955 ; Les Grands Drames de la mer, 1961 ; Le Légendaire de la mer, 1969 ; Vie quotidienne des ramis au temps du Roi Soleil, 1964, etc.), il a utilisé dans ses livres son expérience de la navigation (qu’il a pratiquée sur son propre bateau depuis l’âge de douze ans et dans la Marine de guerre) – citons entre autres : Dictionnaire de la met (1960), Petits Ports de Corse (1960), Ma Petite Voile en 60 leçons (1965), Naissance et vie du bateau (1965). Sous le pseudonyme de René Madec, il a publié des romans policiers dont l’abbé Garrec est le meneur de jeu ; sous celui de Christophe Paulin, il a écrit des « policiers marins ». Son couvre compte aussi de nombreux livres pour la jeunesse. Au total plus de quatrevingts ouvrages.
Jean Merrien, qui s’était fixé en Suisse depuis quelques années, est mort en juin 1972 ; après avoir consacré son dernier ouvrage à son ancêtre, Un certain chevalier de Freminville, 1970.

 

      

 

3563                                                La mort jeune

Bernard Vallin est encore à l’âge où l’existence paraît pleine de promesses qu’un grain de volonté transformera sans trop de peine en réalités. S’il possède assez de maturité pour sentir ce que la formule a de naïf, d’inexpérimenté, il la préfère encore au joyeux cynisme de son camarade Paul Henry que ses trois ans de plus et sa formation de carabin entraînent à savourer les plaisirs comme ils viennent.
Bernard veut prendre son temps, attendre son heure, afin de ne rien gâcher ni renier de son idéal. N’a-t-il pas toute la vie devant soi, comme on dit ? Une migraine tenace, quelque chose comme un rhume lent à guérir lui enseignent alors que la résolution la plus solide ne tient guère devant la maladie. Le voyage qu’il doit faire à Noël en Bretagne avec Paul le guérira, il en est sûr, tant il aime ce pays et la mer. A la première étape, la « sinusite» qui le torture incite ses compagnons à le ramener à Paris. Puis ce sont les soins douloureux, interminables, la faiblesse grandissante – et la découverte de la vérité qui soudain bouleverse les valeurs, anéantit les projets, trace le mot fin avant que tout ait vraiment commencé…
La présente édition est la version définitive, revue et corrigée par Jean Merrien, de l’ouvrage paru en 1938.

2277                                                 Naviguez ! à la voile

Pour les sportifs et ceux qui ne le sont pas.
Pour les jeunes et les moins jeunes.
Toujours et partout naviguez selon vos goûts et selon vos moyens.

 

2276                                            Naviguez ! Sans voile

Pour les sportifs et ceux qui ne le sont pas,
Pour les jeunes et les moins jeunes,
Toujours et partout naviguez selon vos goûts et selon vos moyen.

 

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