Jean BURNAT

 

Jean Burnat

1918 – …

Jean Burnat est né en 1918 à Saint-Malo (ile-et-Vilaine). La déclaration de guerre en 1939 coupe court à la carrière d’historien à laquelle il se préparait. Ensuite il cherche sa voie (peinture, publicité, commerce) et la trouve dans le journalisme et le roman : Mes Elèves et moi (1952), Des Elèves qu’on appelle sauvages (1953), Monsieur Anodin (1954) attirent sur lui l’attention. Puis il crée le personnage de C’est Dupont, mon Empereur (1955) dont le succès sera aussi grand à la radio qu’en librairie.
C’est Du Pont, mon Eminence ! ou Niçaise Dupont, le cinquième mousquetaire, Cartouche mon copain, les Carnetskis du colonel Popoff ou Histoire des Romains, C’est D’Upont, mon Impératrice !, Trop belle Madame Tallieu sont encore quelques titres à succès parmi une trentaine de livres inspirés par la solide culture historique et le non moins robuste humour de ce romancier et auteur dramatique qui a écrit parfois en collaboration avec sa femme Elisabeth (auteur de Idiote chérie, Sissi impératrice d’Autriche).
Jean Burnat fut le’ champion des jeux radiophoniques et télévisés: « Quitte ou double » et « Réponse à tout » que toute la France a suivis passionnément.
Jean Burnat est mort en 1977.

 

5258                                               C’est Dupont, mon empereur !

Elles se sont formées à l’appel de la patrie en danger après la Révolution de 1789 et la proclamation trois ans plus tard de la Ire République, quand l’étranger a menacé de venir imposer sa loi en France — les armées révolutionnaires, armées de volontaires de l’An I et de l’An II, armées conquérantes d’Italie, d’Egypte, Grande Armée de Napoléon I er".
De Valmy à la Moskova, de Leipzig à Waterloo, l’histoire a recensé leurs victoires, leurs défaites et célébré les grands capitaines qui les ont conduites. Sans trop parler de ceux qui les composaient, la foule des « petits, des obscurs, des sans-grade » qu’a chanté Edmond Rostand, la foule des Durand, des Dupont…
Voici l’oubli réparé, voici l’épopée telle que l’a vécue l’un d’eux, le grenadier Nicéphore Dupont, natif de Melle, en Vendée. Une épopée vue du petit bout de la lorgnette par un oeil dont la naïveté donne à ces Mémoires inédits une saveur et une drôlerie irrésistibles.
Certes, les récits d’Erckmann-Chatrian avaient déjà offert une perspective de cette période sous l’angle du pousse-caillou. L’originalité de C’est Dupont, mon Empereur tient à la nuance d’humour moderne dont Jean Burnat drape sa vérité historique, si bien que le rire éclate à chaque page de cette chronique héroïco-burlesque.

 

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